Le secteur des télécommunications connaît depuis quelques années une profonde mutation.
Une mutation consécutive à l’évolution constatée dans les différents domaines techniques, politiques et économiques.
Au point de vue économique, il s’observe que les réformes initiées dans ce secteur des télécoms, une fois fois bien gérées, ont apporté des effets bénéfiques aux pays qui les ont introduites.
Il s’agit, entre autres, de l’augmentation du parc téléphonique, l’amélioration de la qualité des services, l’accroissement de la participation du secteur à l’amélioration du Produit Intérieur Brut (PIB).
La République Démocratique du Congo n’a pas souhaité rester en marge de cette aubaine financière.
S’appuyant particulièrement sur l’article 38 alinéa 3 de la loi-cadre n°013/2002 du 16 octobre 2002 sur les télécommunications, le législateur congolais offre une voie de sortie afin d’engager le pays dans la voie de la transformation numérique.
Par conséquent, la loi-cadre offre un certain équilibre entre le segment réservé à l’opérateur public et le segment ouvert aux opérateurs privés.
Notre chroniqueur Patrick BOMBOKA analyse le bien-fondé de l’article 38 alinéa 3 dans la perspective de la croissance de l’économie numérique en République Démocratique du Congo.